Ce mois-ci est consacré à Octobre Rose, qui est une campagne de sensibilisation au cancer du sein, organisée annuellement en octobre dans de nombreux pays, notamment en France.
L'objectif principal de cette campagne est de sensibiliser à la prévention et au dépistage précoce du cancer du sein, ainsi qu'à la lutte contre cette maladie touchant principalement les femmes.
Le cancer du sein : quelques chiffres
“1 femme sur 8 est touchée par le cancer du sein. L’âge moyen du diagnostic en 2023 est de 64 ans”.
Le cancer du sein est la forme de cancer la plus fréquente chez les femmes. Il survient généralement chez les femmes de + de 50 ans, mais il peut également toucher des personnes plus jeunes.
Les risques de développer un cancer sont plus importants pour les femmes qui présentent des antécédents familiaux de tumeur du sein ou qui ont des facteurs de risque particuliers.
Ces facteurs dépendent de plusieurs éléments concernant l’hygiène de vie tels que la consommation d’alcool ou de tabac, l’obésité, le manque d’activité physique, ou même la prise de traitement hormonal.
Les cas de cancer du sein se déclarant avant 40 ans sont de 10%.
Source : Ligue contre le cancer.
Il est donc essentiel que toutes les femmes, quel que soit leur âge, maintiennent une vigilance constante en ce qui concerne la santé de leurs seins et consultent régulièrement un professionnel de la santé pour des examens cliniques réguliers et un dépistage approprié.
Un cancer du sein détecté à un stade précoce, c’est 99% de chances de guérison à 5 ans.
Source : cancerdusein.org.
La campagne de prévention et de sensibilisation Octobre Rose
Octobre Rose permet à de nombreuses organisations, associations, entreprises et particuliers de se mobiliser pour soutenir les personnes touchées par le cancer du sein.
De nombreuses manifestations sont organisées afin d'apporter leur soutien à la recherche, ainsi qu'aux personnes atteintes de cette maladie, notamment en communiquant autour de l'importance du dépistage.
Les manifestations les plus courantes sont des événements sportifs comme des marches, des courses à pied ou à VTT.
Sont également organisées des collectes de fonds, des conférences, des ateliers d'information et des campagnes de communication pour encourager toutes les femmes à réaliser des mammographies et se faire dépister du cancer du sein.
N’hésitez pas à vous renseigner sur les évènements organisés près de chez vous.
S'engager en faveur d'Octobre Rose, c’est apporter son soutien à une noble cause tout en offrant un précieux accompagnement aux femmes touchées par une tumeur cancéreuse du sein.
C'est aussi une opportunité de se renseigner, d'échanger des idées et de partager des moments chaleureux, malgré les circonstances.
Cette campagne de lutte et de sensibilisation vise également à récolter des fonds pour la recherche sur le cancer du sein.
La plupart des manifestations au cours d’Octobre Rose contribuent financièrement à la recherche menée par l'Institut Gustave Roussy (IGR) qui est l'un des plus grands centres de lutte contre le cancer en Europe.
Collecter des ressources financières, fournir un soutien aux femmes en traitement et promouvoir la solidarité dans la lutte contre cette maladie sont donc les principales actions de cette campagne de sensibilisation annuelle.
Parmi elles, l’importance de la sensibilisation et la communication autour du dépistage précoce.
L'importance de l'auto-examen pour la détection précoce du cancer du sein
Afin de lutter efficacement contre le cancer du sein, il est important de réaliser un auto-examen régulier de sa poitrine afin de prévenir tout risque de tumeur.
L'auto-examen permet de repérer tout changement inhabituel sur votre corps, et contribue à la détection précoce du cancer du sein.
Subir un dépistage précoce augmente les chances de guérison et permet une prise en charge rapide en cas de besoin.
Si vous remarquez des altérations significatives dans l'apparence de vos seins, de votre peau ou de vos mamelons, il est essentiel de consulter rapidement un médecin.
Ces modifications au niveau de votre poitrine peuvent également être perceptibles par la personne qui partage votre vie.
Si vous ou votre partenaire remarquez le moindre signe anormal, il est important d'en discuter avec un professionnel de la santé.
Comment réaliser un auto-examen de sa poitrine : les bons gestes
L’auto-examen de sa poitrine nécessite d’effectuer 4 étapes que vous pouvez faire seule à la maison, ou en présence d’une personne de confiance si vous avez besoin de soutien ou d’un avis extérieur.
Important : L’autopalpation des seins doit être réalisée en dehors de la période des menstruations, afin que la poitrine présente sa taille et sa forme habituelles.
De plus, il est fréquent que des kystes mammaires bénins se forment chez certaines femmes pendant leurs règles, ce qui peut rendre l'auto-examen des seins plus difficile à interpréter, voire biaisé.
Les différents aspects à surveiller concernant nos seins lors de cet auto-examen sont les suivants :
- La présence d'une boule ou d'une grosseur dans un sein ou une aisselle.
- Une rougeur.
- Une texture cutanée irrégulière qui peut rappeler la peau d'une orange.
- Une rétraction du mamelon.
- Une asymétrie (un mamelon qui tire vers une direction qui n’est pas naturelle ou un sein différent de l’autre)
- Une douleur inhabituelle dans le sein.
- Un écoulement anormal du mamelon.
Nous vous détaillons ces 4 étapes ci-dessous :
Étape 1 : observation de sa poitrine
- Placez-vous en position assise ou debout devant un miroir, le dos droit et les bras le long du corps.
- Observez votre poitrine à la recherche d’anomalie.
- Votre position devant le miroir doit être suffisamment neutre pour que vous puissiez détecter d'éventuelles asymétries.
- N’hésitez pas à bouger pour changer votre position, en posant vos mains sur les hanches par exemple, ou en vous penchant en avant. Levez les bras ou faites le poirier (si vous êtes souple)(nous plaisantons ?).
Étape 2 : palpation de la poitrine
- Après l’examen visuel, procédez à la palpation de votre poitrine, un sein après l’autre.
- Pour cela, palpez votre sein avec la main opposée à celui-ci (main droite pour sein gauche et main gauche pour sein droit).
- C’est une petite chorégraphie assez simple, mais qui peut sauver des vies !
- Répétez plusieurs fois la palpation du même sein, en appuyant doucement puis un peu plus fort.
Information importante ⚠️ : vous pouvez sentir des petites boules dans votre poitrine. Ces boules composent la glande mammaire et sont tout à fait normales.
Elles doivent être homogènes et indolores. Si vous avez un doute, parlez-en à votre médecin.
Étape 3 : palpation des mamelons
- Procédez de haut en bas, et en partant du mamelon vers les côtés.
- Pressez doucement vos tétons pour contrôler un éventuel écoulement.
- Assurez-vous de bien inspecter les deux mamelons.
Étape 4 : palpation des aisselles
- Commencez par la partie extérieure de l'aisselle, puis déplacez vos doigts doucement vers l'intérieur en suivant un mouvement circulaire.
- Appliquez une pression douce et constante tout en explorant la zone.
- N'hésitez pas à varier la pression pour ressentir différentes profondeurs.
Quelle est la position la plus adéquate pour procéder à l’autopalpation ?
Debout, assise ou allongée ? La position dans laquelle vous vous sentez la plus à l’aise, et celle où vous pouvez procéder à l’auto-examen de façon minutieuse !
Le plus important, c’est d’être dans une position suffisamment confortable pour explorer toutes les zones.
Pourquoi devant le miroir ? Pour mieux vous observer pendant les différentes étapes !
L’autopalpation : une prise de conscience et une surveillance régulière importante
L'auto-examen sensibilise les femmes à la santé de leurs seins. Elle vous aide à mieux connaître votre corps et à identifier les variations anormales plus rapidement.
En pratiquant l'autopalpation, vous augmentez vos chances de détecter un élément inhabituel et de prendre soin de vous en conséquence.
Il est donc recommandé de combiner l'auto-examen avec un suivi médical régulier pour une meilleure surveillance de la santé mammaire.
Les sages-femmes, les gynécologues ou même votre médecin traitant sont compétents pour réaliser ce contrôle de votre poitrine.
Si vous remarquez des changements inquiétants lors votre auto-examen, il est important de consulter rapidement un professionnel de santé pour une évaluation plus approfondie.
Les antécédents familiaux : une surveillance plus accrue
Près de 25% des cancers du sein se manifestent chez des femmes ayant des antécédents familiaux de tumeur.
Chez une femme dont la mère ou la sœur a été touchée par un cancer du sein, le risque de développer cette maladie est doublé.
Si c’est votre cas, il est primordial de vous faire surveiller médicalement au moins une fois par an et de signaler vos antécédents familiaux à votre médecin traitant ou à votre gynécologue.
Nous vous conseillons alors de surveiller votre poitrine dès 25 ans, en discutant avec votre médecin sur vos possibilités de dépistage.
Complément à l’auto-examen : l’importance de consulter un professionnel de santé dans un établissement clinique
L'auto-examen ne remplace pas les examens médicaux, tels que la mammographie ou l'échographie mammaire, qui sont des examens cliniques essentiels pour se faire dépister du cancer du sein.
Ces examens cliniques s’effectuent avec des machines spécifiques et des compétences que nous n’avons pas toutes !
À quel moment dois-je faire ma première mammographie ?
Qu’est-ce qu’une mammographie ?
La mammographie est un acte médical d'imagerie qui consiste à prendre des radiographies, c’est-à-dire des images, des seins à l'aide d'un appareil spécialisé appelé mammographe.
Certains mammographes sont équipés d’une tomosynthèse qui permet de réaliser une mammographie classique, associée à une prise de vue en 3D du sein.
L’objectif de cet examen clinique est de détecter les petits cancers ou tumeurs susceptibles d’être cachés par la densité mammaire.
La mammographie est essentielle dans le dépistage et le diagnostic du cancer du sein chez la femme, et s’effectue uniquement par un médecin ou professionnel de santé dans un cabinet médical.
Selon l’OMS, il est conseillé de faire sa première mammographie dès l’âge de 50 ans, et au maximum tous les deux ans.
Pourquoi on ne fait pas de mammographie avant 50 ans ?
La mammographie précoce, c’est-à-dire avant 50 ans, n'est généralement pas recommandée, sauf pour les femmes ayant des facteurs de risque spécifiques ou des antécédents familiaux de cancer du sein.
En cas de doute, posez la question à votre médecin.
En effet, les mammographies utilisent des rayons X qui sont une forme de radiation.
Bien que celle-ci soit faible, il est recommandé de limiter l'exposition aux rayons X, en particulier chez les jeunes femmes dont les seins ont tendance à avoir une densité mammaire plus élevée, ce qui peut rendre la détection des anomalies à la mammographie plus difficile.
La densité mammaire est principalement constituée de tissu glandulaire et de tissu conjonctif, ce qui peut masquer les anomalies, y compris les petites tumeurs, à l'intérieur du sein.
C'est l'une des raisons pour lesquelles les lignes directrices de dépistage recommandent souvent des approches différentes pour les femmes plus jeunes, notamment l'utilisation de l'échographie mammaire ou de l'IRM (Imagerie par Résonance Magnétique).
Il est important de connaître vos risques et vos options de dépistage en échangeant avec un médecin.
Comment se déroule une mammographie de dépistage ?
La plupart du temps, les femmes sont soucieuses à l’idée de faire une mammographie, et ce pour plusieurs raisons.
La première, car l’anxiété d’un examen clinique, bien qu’elle soit propre à chacune, est bien réelle quand il s’agit de prévenir un éventuel cancer.
Entourez-vous si vous le pouvez, et n’hésitez pas à vous rendre à votre examen médical accompagnée si vous en ressentez le besoin.
Si la perspective de cet examen clinique est une réelle source de stress et d’anxiété, nous vous conseillons de procéder à des séances de relaxation telles que le yoga, la sophrologie ou encore des étirements pour vous apporter de l’apaisement et vous permettre de vous rendre à votre rendez-vous avec plus de sérénité.
Deuxièmement, la douleur de l’examen peut être angoissante pour certaines.
On en entend des choses sur la mammographie de dépistage, c’est comme l’accouchement !
Chacune a son expérience et son ressenti personnel. Ne vous laissez pas influencer par les avis extérieurs, allez-y détendue et n’hésitez pas à parler de vos craintes au médecin.
Les différentes étapes de la mammographie de dépistage :
- Préparation : En règle générale, on vous demandera de porter une blouse légère qui s'ouvre à l'avant pour l'examen. Il est recommandé d'éviter l'application de lotions, de parfums ou de déodorants le jour de l'examen, car ils peuvent interférer avec la qualité des images.
- Positionnement : Lors de l’examen, chaque sein est placé entre deux plaques en plastique. Ces plaques sont ensuite légèrement pressées ensemble pour aplatir le sein. Cette compression permet d'obtenir des images claires et de réduire la dose de rayonnement nécessaire.
Cette étape peut être inconfortable pour certaines femmes, cependant elle est généralement rapide et le niveau d'inconfort est tolérable pour la plupart.
Si vous ressentez une douleur importante ou persistante pendant la mammographie, il est impératif d'en informer le technicien ou le professionnel de santé qui peut ajuster la technique pour minimiser cette gêne.
La rumeur dit que plus une femme a de petits seins, plus ce sera douloureux et c’est … À moitié vrai !
La poitrine peut être plus sensible chez certaines femmes pour des raisons diverses telles que la menstruation, la ménopause ou même, votre ressenti et rapport à votre corps !
Cette appréhension ne doit pas altérer votre dépistage par la mammographie.
Allez-y comme une guerrière, et ressortez-y plus sereine (et non aplatie) pour rassurer toutes vos consœurs qui elles aussi, peuvent s’inquiéter de cet examen médical.
- Prise d'images : Pendant la mammographie, le technicien prend généralement deux images de chaque sein, une vue de côté et une vue de dessus. Ces images sont ensuite examinées par un radiologue et encadrées pour vous en souvenir (petite blague car c’est important de garder le sourire en toutes circonstances :)).
- Interprétation : Les images mammographiques sont donc examinées attentivement par un radiologue spécialisé dans les images médicales. Il recherche des signes de changements ou d'anomalies, tels que des masses, des nodules ou des microcalcifications.
Nous comprenons aisément que l’attente des résultats puisse être un peu longue … Le rapport vous sera adressé sous trois semaines.
Si le délai vous semble trop long, n’hésitez pas à relancer ou à appeler le centre d’imagerie, après tout, il s’agit de votre santé !
- Rapport : Vous recevrez un rapport qui indique si des anomalies ont été détectées. Si des résultats anormaux sont observés, des examens complémentaires, tels qu'une échographie mammaire ou une biopsie, peuvent être recommandés pour clarifier le diagnostic.
N’oubliez pas, la mammographie est essentielle pour le dépistage précoce des cellules cancéreuses, car elle peut permettre de détecter des lésions avant qu'elles ne soient perceptibles par le toucher ou ne provoquent des symptômes.
L’examen est à renouveler tous les deux ans, si vous n’avez pas de facteur de risque. Si vous avez un doute, une question, une appréhension : posez la question à votre médecin.
Quelle est la différence entre une mammographie et une échographie ?
La mammographie et l'échographie sont deux types d'examens médicaux bien différents.
Voici les principales distinctions entre une mammographie et une échographie du sein :
- La technique d'imagerie :
La mammographie est une technique d'imagerie utilisant des rayons X et l'échographie utilise des ondes sonores à haute fréquence pour créer des images en temps réel.
- L’objectif :
La mammographie est principalement utilisée pour le dépistage du cancer du sein chez les femmes asymptomatiques.
L'échographie du sein est utilisée comme complément à la mammographie pour caractériser avec plus de détails les lésions mammaires, notamment pour différencier les kystes des masses solides, guider les biopsies, et évaluer les changements chez les femmes présentant des symptômes tels que des douleurs mammaires ou des masses palpables.
- L’exposition aux rayonnements :
Comme la mammographie utilise des rayons X, elle expose la patiente à une petite quantité de rayonnement ionisant.
Cependant, les doses de rayonnement sont généralement très faibles et considérées comme sans danger.
L'échographie quant à elle, n'utilise pas de rayons ionisants, donc une option sans radiation est idéale pour la surveillance des jeunes femmes et des femmes enceintes.
- Le confort :
La mammographie peut être inconfortable pour certaines femmes en raison de la compression du sein entre les plaques pour obtenir des images de haute qualité, alors que l’échographie est généralement indolore et non invasive.
Pour résumer, la mammographie est principalement utilisée pour le dépistage précoce du cancer du sein chez les femmes sans symptômes, tandis que l'échographie du sein est utilisée pour une évaluation plus détaillée des anomalies identifiées et pour les femmes présentant des symptômes mammaires, notamment lors d’un auto-examen.
Souvent, ces deux techniques sont complémentaires et peuvent être utilisées ensemble pour obtenir une évaluation plus complète de la santé mammaire.
Votre professionnel de santé déterminera quel examen est le plus approprié en fonction de votre situation clinique et personnelle.
Le dépistage organisé en France : faire reculer la maladie
En quoi consiste le dépistage organisé ?
Parmi les initiatives mises en œuvre par le Gouvernement, le programme de dépistage organisé du cancer du sein offre à toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans la possibilité de bénéficier tous les deux ans, d'une mammographie totalement prise en charge par l'Assurance Maladie.
L'objectif du dépistage organisé est de détecter précocement et à large échelle les femmes présentant des tumeurs mammaires afin de diminuer le nombre de décès résultant du cancer du sein.
Il est totalement gratuit car pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie.
Ce programme de dépistage comprend :
- une mammographie avec deux clichés par sein et des clichés supplémentaires si nécessaires,
- une double lecture pour les clichés normaux,
- des examens complémentaires immédiats pour les clichés ayant des images anormales,
- une formation obligatoire des radiologues à la lecture (pour que vous compreniez bien comment interpréter ces images),
- un contrôle obligatoire des installations mammographiques tous les 6 mois,
- et une évaluation annuelle.
L'objectif principal de ce programme est d'identifier la maladie à un stade précoce, lorsque les chances de guérison sont les plus élevées, et d'améliorer les perspectives de traitement.
L’impact du dépistage organisé sur le taux de mortalité lié au cancer du sein
La mise en place de ce programme de dépistage constitue un progrès majeur pour l'identification précoce et le traitement des cancers du sein en France.
Selon les informations fournies par la Haute Autorité de Santé (HAS), les premières études sur le dépistage organisé ont démontré qu'une mammographie réalisée tous les deux ans permettait de réduire d'environ 15 à 21 % la mortalité spécifique des femmes âgées de 50 à 69 ans après un suivi de 7 à 13 ans.
Grâce au dépistage organisé, réduisons le taux de mortalité et faisons reculer la maladie !
L’importance de sensibiliser au dépistage, et de prendre soin des unes des autres
Cette campagne Octobre Rose est très importante et ce, pour plusieurs raisons.
Même si à notre échelle, nous ne pouvons pas intervenir directement sur la guérison des cellules cancéreuses, nous pouvons cependant informer, apporter notre soutien et encourager la discussion à ce sujet auprès de notre entourage.
En en parlant avec nos mères, nos tantes, nos grands-mères, nos amies ou encore nos collègues, afin que chaque femme soit informée sur les possibilités de dépistage du cancer du sein.
Certaines ne sont peut-être pas mises au fait de ce qu’il est possible de faire, selon l’âge et la condition physique de chacune.
Effectivement, les tristes chiffres sur l’incidence du cancer du sein en France (31 214 nouveaux cas par an et 12 146 décès par an) nous prouvent que même si la maladie est mieux prise en charge qu’il y a plusieurs années, le dépistage précoce est essentiel pour continuer de faire reculer le cancer du sein.
Le mois d’octobre permet donc d’échanger sur le sujet, parfois tabou, qu’est le cancer du sein, et de protéger les femmes que nous aimons en les encourageant à passer leurs mammographies, en s'auscultant régulièrement et en signalant tout élément anormal sur leurs corps à un médecin.
Le soutien des femmes malades et de leur entourage peut aussi avoir une importance dans la guérison.
Une attention, un mot, la participation à un événement, un don… Chacune appréhende le cancer du sein d’une façon qui lui est propre et individuelle mais chaque acte peut avoir une incidence sur la vie d’une autre. Et un réel soutien.
L’information, la connaissance et la sororité nous aideront à traverser ces épreuves de la vie, avec une meilleure prise de conscience et une bienveillance sans faille.
Prenez soin de vous, et des unes des autres ❤️
Toute l’équipe My Actiforme soutient Octobre Rose et toutes les femmes touchées de près ou de loin par le cancer du sein.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter le site officiel http://www.cancerdusein.org.